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REVENDICATIONS

En 2023, la Suisse perd une place au classement européen en matière de droits LGBTQIA+ et se retrouve 20ème.

 

Le cahier des revendications a été créé lors de l'édition 2020 de la Pride et soutenu par la majeur partie des associations et collectifs romand.e.s.​ Pour cette édition 2025, la Geneva Pride a revu ses revendications en regard à l’avancement des lois et des droits des personnes LGBTQIA+. Les revendications sont classées en 5 thématiques que vous pouvez consulter ci-dessous.

 

Cette année la Geneva Pride mettra en avant 4 revendications, parmi  les 50 que compte le cahier  :

  • Le soutien financier et politique du travail de proximité des associations prenant en compte la santé LBGTQIA+ afin qu’elles puissent répondre aux besoins des populations vulnérables concernées, à l’amélioration de leur accès aux soins, à la promotion de la santé et à la prévention de leur santé globale : sociale, physique, mentale et sexuelle.

    Les personnes LGBTQIA+ subissent du stress minoritaire et sont particulièrement exposées aux discriminations, aux violences et à la précarité. Cela entraine un risque de dépression deux fois plus élevé pour les minorités sexuelles (gay, lesbiennes, bi, …) et cinq fois plus élevé pour les minorités de genre (personnes trans, non-binaires, …) que chez les personnes hétérosexuelles cis. 

  • ​L’inclusion de l’identité et de l’expression de genre, des caractéristiques sexuelles, de l’orientation affective et de la structure familiale dans la norme antiraciste, en précisant que la supposition d’appartenance à une communauté suffit (art. 261bis CP).

    A l'heure actuelle les personnes trans* ne sont toujours pas protégées par la loi en Suisse. Vue l'actualité nauséabonde et le climat de terreur qui s'est emparé de pays qui semblaient pourtant en avance sur les questions d'identité de genre, il est important de les protéger au plus vite. 

  • L’interdiction, au niveau fédéral, des prétendues “thérapies de conversion” et de toutes pratiques prétendant modifier l’orientation sexuelle et affective ainsi que l’identité et l’expression de genre.

    Ces « traitements », appelés thérapies "de conversion", consistent à ramener des personnes LGBTQIA+ "dans le droit chemin", c'est-à-dire les faire devenir hétérosexuelles. Pour rappel, l’homosexualité n’est plus considérée comme une maladie par l’OMS et donc par la médecine depuis 1992. Les séquelles psychologiques et physiques de ces soi-disant thérapies sont dévastatrices.

 

  • L’interdiction de tout traitement visant à altérer les caractères sexuels de personnes intersexuées sans leur consentement et sans nécessité vitale, dans la mesure où ces pratiques doivent être reconnues comme des mutilations génitales.

    Leur corps leur choix ! Trop souvent des traitements sans nécessité vitale sont imposés à des enfants intersexes pour correspondre à une vision cisgenre du monde entrainant des répercussions psychologiques et physiques détruisant des vies.

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Discrimination :
17 revendications (de 1 à 17)

Pour la suppression de toute discrimination juridique et une protection contre les discriminations ancrée dans la loi, à tous les niveaux. Pour des mesures efficaces de prévention et de lutte contre les discriminations, à tous les âges. Pour des statistiques claires autour des violences contre les personnes LGBTQIA+.

 

Pour le respect de nos corps, de nos identités et de nos vies au travail comme dans tous les domaines, en adoptant des politiques publiques de prévention des discriminations LGBTQIAphobes

  • 1. Extension 261 bis à l'identité de genre
    1. Nous demandons l’inclusion de l’identité et de l’expression de genre, des caractéristiques sexuelles, de l’orientation affective et de la structure familiale dans la norme antiraciste, en précisant que la supposition d’appartenance à une communauté suffit (art. 261bis CP).
  • 2. Statistiques nationales agressions LGBT
    2. Nous demandons des statistiques nationales et cantonales sur le nombre et les caractéristiques des agressions contre les personnes LGBTQIA+ ainsi que la création d’un observatoire sur les violences à l’encontre des personnes LGBTQIA+.
  • 3. Caractère homophobe, transphobe des agressions
    3. Nous revendiquons que le pouvoir judicaire prenne en compte le caractère homophobe et transphobe lors d'agressions physiques ou verbales et ne les reclasse pas en simples diffamations, calomnies ou injures.
  • 4. Protection contre discrimination au travail, inscription dans la loi sur l’égalité, à côté du genre.
    4. Nous demandons une protection contre la discrimination sur la base de l'orientation sexuelle et affective au travail, par l'ajout de cette catégorie dans la loi fédérale sur l'égalité (aux côtés du genre).
  • 5. Interdiction traitement altération caractères sexuels
    5. Nous demandons l’interdiction de tout traitement visant à altérer les caractères sexuels de personnes intersexuées sans leur consentement et sans nécessité vitale, dans la mesure où ces pratiques doivent être reconnues comme des mutilations génitales.
  • 6. Fonds pour intersexes mutilés
    6. Nous demandons la création d’un fonds fédéral spécifiquement dédié au dédommagement des personnes ayant subi des mutilations génitales ou des opérations non souhaitées. Même si elles sont encore considérées par la justice et la médecine comme nécessaires pour correspondre à leurs anciennes exigences, juridiques et médicales.
  • 7. Prolongation délai prescription pour mutilations génitales
    7. Nous demandons la prolongation du délai de prescription pénal pour mutilations génitales (y compris intersexes) à 20 ans après que le dernier acte ait été commis et jusqu'aux 30 ans révolus de la victime.
  • 8. Mise en place politiques préventions pour toute personne queer
    8. Nous demandons la mise en place de politiques de prévention contre les violences à l’encontre des communautés LGBTQIA+ notamment dans toute structure scolaire, sportive, culturelle, sociale, médicale, carcérale, policière, religieuse ainsi que tout lieu d’accueil des personnes avec parcours migratoire forcé ou non, des aîné.e.x.s, des personnes à mobilité réduite, des personnes neurodivergentes, des personnes avec une déficience intellectuelle, et des personnes avec un handicap sensoriel, des victimes de violences domestiques, et pour le placement des jeunes, visant non seulement les bénéficiaires de ces services et leur famille, mais aussi le personnel encadrant desdites structures.
  • 9. Politique prévention violences LGBT des jeunes et un poste pour cela (DIP/SSEJ)
    9. Nous demandons une politique forte de prévention des violences et des discriminations à l'égard des jeunes personnes LGBTQIA+ et la mise en place d'un poste dédié à ces questions dans les départements d'instruction publique et de formation de chaque canton, ainsi que dans les départements de santé, duquel relèvent les cours d’éducation sexuelle prodigués dans les écoles obligatoires.
  • 10. Mise en pratique réelle cours stéréotypes de genre à l'école
    10. Nous demandons une mise en pratique réelle et systématique des cours de sensibilisation sur les stéréotypes de genre prévus dans le PER, afin de prévenir les phénomènes d'harcèlement entre pairs à l'école, le plus souvent liés à ces stéréotypes de genre.
  • 11. Protection Trans et non-binaires dans prison, armée..
    11. Nous demandons que lorsque des personnes trans* et/ou non-binaires sont placées dans des lieux de privation de liberté – notamment les centres de détention pénale ou administrative ou dans des lieux d’accueil en tant que personnes avec un parcours migratoire – elles puissent faire le choix d’être placées dans le secteur souhaité, et que pendant la privation de liberté, elles soient protégées (sans recours à l’isolement), qu’elles puissent poursuivre les traitements, soins et opérations liés à leur transidentité et/ou non binarité, si elles le souhaitent.
  • 12. Fouilles et personnes queers
    12. Nous demandons que dans le rapport avec les autorités, lorsque les personnes LGBTQIA+ sont fouillées, elles le soient par des agent.e.x.s du genre auquel elles s’identifient ou avec lesquelles elles se sentent le plus à l’aise. Au minimum, que la question soit abordée avec les autorités au moment de la fouille.
  • 13. Infrastructures non-genrées
    13. Nous demandons l’ajout d’infrastructures non-genrées, notamment des toilettes, des vestiaires, cabines d’essayage ou espaces de bien-être, aussi bien dans les établissements et espaces publics que dans les lieux de repos/sommeil, comme à l'armée, la PC, les internats, les hôpitaux.
  • 14. Taxe rose
    14. Nous demandons l’interdiction de toute discrimination économique, entre autres « la taxe rose », et l’interdiction de la publicité fondée sur des stéréotypes liés à l’orientation sexuelle et affective, à l’identité et l’expression de genre, aux caractéristiques sexuelles et à la structure familiale.
  • 15. Liberté de foi et croyance
    15. Nous demandons l’arrêt de toutes discriminations à l’encontre des personnes LGBTQIA+ sur la base d’une doctrine religieuse et revendiquons une liberté de croyance et de culte pour toute personne, indépendamment de son orientation affective et sexuelle, ou de son identité et expression de genre.
  • 16. Conditions de travail et stigmatisation des travaillereuses du sexe LGBTQIA+
    16. Nous demandons l’amélioration des conditions de travail des travaillereuses du sexe LGBTQIA+, l’élimination de leur stigmatisation au sein des corps de police et de la justice, le respect de leurs identités et diversité, ainsi qu’un meilleur accès à la santé, sans discrimination de la part du milieu médical.
  • 17. Élimination de toute transmission du VIH d’ici 2030
    17. Nous demandons que tous les moyens financiers et politiques soient mis en place afin d’atteindre l’objectif fixé par le Conseil fédéral d’éliminer toute nouvelle transmission du VIH d’ici à 2030.

Santé :
20 revendications (de 18 à 37)

Pour des soins de santé accessibles, remboursés, adaptés et dispensés par du personnel médical formé (formation initiale et continue) et alerte à nos besoins spécifiques en promotion et prévention de la santé (PSP).

 

Pour une médecine qui respecte nos corps et nos choix, sans les pathologiser. Pour des enquêtes régulières sur la santé des personnes LGBTQIA+ afin que la médecine puisse se rendre davantage compte de nos besoins particuliers.

 

Pour une politique de santé qui reconnaisse nos particularités à tout âge, et nous permette de vivre globalement en bonne santé, qu’elle soit sociale, physique, mentale, sociale ou sexuelle.

  • 1. Extension 261 bis à l'identité de genre
    1. Nous demandons l’inclusion de l’identité et de l’expression de genre, des caractéristiques sexuelles, de l’orientation affective et de la structure familiale dans la norme antiraciste, en précisant que la supposition d’appartenance à une communauté suffit (art. 261bis CP).
  • 2. Statistiques nationales agressions LGBT
    2. Nous demandons des statistiques nationales et cantonales sur le nombre et les caractéristiques des agressions contre les personnes LGBTQIA+ ainsi que la création d’un observatoire sur les violences à l’encontre des personnes LGBTQIA+.
  • 3. Caractère homophobe, transphobe des agressions
    3. Nous revendiquons que le pouvoir judicaire prenne en compte le caractère homophobe et transphobe lors d'agressions physiques ou verbales et ne les reclasse pas en simples diffamations, calomnies ou injures.
  • 4. Protection contre discrimination au travail, inscription dans la loi sur l’égalité, à côté du genre.
    4. Nous demandons une protection contre la discrimination sur la base de l'orientation sexuelle et affective au travail, par l'ajout de cette catégorie dans la loi fédérale sur l'égalité (aux côtés du genre).
  • 5. Interdiction traitement altération caractères sexuels
    5. Nous demandons l’interdiction de tout traitement visant à altérer les caractères sexuels de personnes intersexuées sans leur consentement et sans nécessité vitale, dans la mesure où ces pratiques doivent être reconnues comme des mutilations génitales.
  • 6. Fonds pour intersexes mutilés
    6. Nous demandons la création d’un fonds fédéral spécifiquement dédié au dédommagement des personnes ayant subi des mutilations génitales ou des opérations non souhaitées. Même si elles sont encore considérées par la justice et la médecine comme nécessaires pour correspondre à leurs anciennes exigences, juridiques et médicales.
  • 7. Prolongation délai prescription pour mutilations génitales
    7. Nous demandons la prolongation du délai de prescription pénal pour mutilations génitales (y compris intersexes) à 20 ans après que le dernier acte ait été commis et jusqu'aux 30 ans révolus de la victime.
  • 8. Mise en place politiques préventions pour toute personne queer
    8. Nous demandons la mise en place de politiques de prévention contre les violences à l’encontre des communautés LGBTQIA+ notamment dans toute structure scolaire, sportive, culturelle, sociale, médicale, carcérale, policière, religieuse ainsi que tout lieu d’accueil des personnes avec parcours migratoire forcé ou non, des aîné.e.x.s, des personnes à mobilité réduite, des personnes neurodivergentes, des personnes avec une déficience intellectuelle, et des personnes avec un handicap sensoriel, des victimes de violences domestiques, et pour le placement des jeunes, visant non seulement les bénéficiaires de ces services et leur famille, mais aussi le personnel encadrant desdites structures.
  • 9. Politique prévention violences LGBT des jeunes et un poste pour cela (DIP/SSEJ)
    9. Nous demandons une politique forte de prévention des violences et des discriminations à l'égard des jeunes personnes LGBTQIA+ et la mise en place d'un poste dédié à ces questions dans les départements d'instruction publique et de formation de chaque canton, ainsi que dans les départements de santé, duquel relèvent les cours d’éducation sexuelle prodigués dans les écoles obligatoires.
  • 10. Mise en pratique réelle cours stéréotypes de genre à l'école
    10. Nous demandons une mise en pratique réelle et systématique des cours de sensibilisation sur les stéréotypes de genre prévus dans le PER, afin de prévenir les phénomènes d'harcèlement entre pairs à l'école, le plus souvent liés à ces stéréotypes de genre.
  • 11. Protection Trans et non-binaires dans prison, armée..
    11. Nous demandons que lorsque des personnes trans* et/ou non-binaires sont placées dans des lieux de privation de liberté – notamment les centres de détention pénale ou administrative ou dans des lieux d’accueil en tant que personnes avec un parcours migratoire – elles puissent faire le choix d’être placées dans le secteur souhaité, et que pendant la privation de liberté, elles soient protégées (sans recours à l’isolement), qu’elles puissent poursuivre les traitements, soins et opérations liés à leur transidentité et/ou non binarité, si elles le souhaitent.
  • 12. Fouilles et personnes queers
    12. Nous demandons que dans le rapport avec les autorités, lorsque les personnes LGBTQIA+ sont fouillées, elles le soient par des agent.e.x.s du genre auquel elles s’identifient ou avec lesquelles elles se sentent le plus à l’aise. Au minimum, que la question soit abordée avec les autorités au moment de la fouille.
  • 13. Infrastructures non-genrées
    13. Nous demandons l’ajout d’infrastructures non-genrées, notamment des toilettes, des vestiaires, cabines d’essayage ou espaces de bien-être, aussi bien dans les établissements et espaces publics que dans les lieux de repos/sommeil, comme à l'armée, la PC, les internats, les hôpitaux.
  • 14. Taxe rose
    14. Nous demandons l’interdiction de toute discrimination économique, entre autres « la taxe rose », et l’interdiction de la publicité fondée sur des stéréotypes liés à l’orientation sexuelle et affective, à l’identité et l’expression de genre, aux caractéristiques sexuelles et à la structure familiale.
  • 15. Liberté de foi et croyance
    15. Nous demandons l’arrêt de toutes discriminations à l’encontre des personnes LGBTQIA+ sur la base d’une doctrine religieuse et revendiquons une liberté de croyance et de culte pour toute personne, indépendamment de son orientation affective et sexuelle, ou de son identité et expression de genre.
  • 16. Conditions de travail et stigmatisation des travaillereuses du sexe LGBTQIA+
    16. Nous demandons l’amélioration des conditions de travail des travaillereuses du sexe LGBTQIA+, l’élimination de leur stigmatisation au sein des corps de police et de la justice, le respect de leurs identités et diversité, ainsi qu’un meilleur accès à la santé, sans discrimination de la part du milieu médical.
  • 17. Élimination de toute transmission du VIH d’ici 2030
    17. Nous demandons que tous les moyens financiers et politiques soient mis en place afin d’atteindre l’objectif fixé par le Conseil fédéral d’éliminer toute nouvelle transmission du VIH d’ici à 2030.

Etat civil :

4 revendications (de 38 à 41)

​Pour une reconnaissance de la diversité de nos identités qui débordent la binarité administrative.

 

Pour la prise en compte et la sécurisation juridique de nos multiples manières de faire famille et de tisser des relations.

  • 1. Extension 261 bis à l'identité de genre
    1. Nous demandons l’inclusion de l’identité et de l’expression de genre, des caractéristiques sexuelles, de l’orientation affective et de la structure familiale dans la norme antiraciste, en précisant que la supposition d’appartenance à une communauté suffit (art. 261bis CP).
  • 2. Statistiques nationales agressions LGBT
    2. Nous demandons des statistiques nationales et cantonales sur le nombre et les caractéristiques des agressions contre les personnes LGBTQIA+ ainsi que la création d’un observatoire sur les violences à l’encontre des personnes LGBTQIA+.
  • 3. Caractère homophobe, transphobe des agressions
    3. Nous revendiquons que le pouvoir judicaire prenne en compte le caractère homophobe et transphobe lors d'agressions physiques ou verbales et ne les reclasse pas en simples diffamations, calomnies ou injures.
  • 4. Protection contre discrimination au travail, inscription dans la loi sur l’égalité, à côté du genre.
    4. Nous demandons une protection contre la discrimination sur la base de l'orientation sexuelle et affective au travail, par l'ajout de cette catégorie dans la loi fédérale sur l'égalité (aux côtés du genre).
  • 5. Interdiction traitement altération caractères sexuels
    5. Nous demandons l’interdiction de tout traitement visant à altérer les caractères sexuels de personnes intersexuées sans leur consentement et sans nécessité vitale, dans la mesure où ces pratiques doivent être reconnues comme des mutilations génitales.
  • 6. Fonds pour intersexes mutilés
    6. Nous demandons la création d’un fonds fédéral spécifiquement dédié au dédommagement des personnes ayant subi des mutilations génitales ou des opérations non souhaitées. Même si elles sont encore considérées par la justice et la médecine comme nécessaires pour correspondre à leurs anciennes exigences, juridiques et médicales.
  • 7. Prolongation délai prescription pour mutilations génitales
    7. Nous demandons la prolongation du délai de prescription pénal pour mutilations génitales (y compris intersexes) à 20 ans après que le dernier acte ait été commis et jusqu'aux 30 ans révolus de la victime.
  • 8. Mise en place politiques préventions pour toute personne queer
    8. Nous demandons la mise en place de politiques de prévention contre les violences à l’encontre des communautés LGBTQIA+ notamment dans toute structure scolaire, sportive, culturelle, sociale, médicale, carcérale, policière, religieuse ainsi que tout lieu d’accueil des personnes avec parcours migratoire forcé ou non, des aîné.e.x.s, des personnes à mobilité réduite, des personnes neurodivergentes, des personnes avec une déficience intellectuelle, et des personnes avec un handicap sensoriel, des victimes de violences domestiques, et pour le placement des jeunes, visant non seulement les bénéficiaires de ces services et leur famille, mais aussi le personnel encadrant desdites structures.
  • 9. Politique prévention violences LGBT des jeunes et un poste pour cela (DIP/SSEJ)
    9. Nous demandons une politique forte de prévention des violences et des discriminations à l'égard des jeunes personnes LGBTQIA+ et la mise en place d'un poste dédié à ces questions dans les départements d'instruction publique et de formation de chaque canton, ainsi que dans les départements de santé, duquel relèvent les cours d’éducation sexuelle prodigués dans les écoles obligatoires.
  • 10. Mise en pratique réelle cours stéréotypes de genre à l'école
    10. Nous demandons une mise en pratique réelle et systématique des cours de sensibilisation sur les stéréotypes de genre prévus dans le PER, afin de prévenir les phénomènes d'harcèlement entre pairs à l'école, le plus souvent liés à ces stéréotypes de genre.
  • 11. Protection Trans et non-binaires dans prison, armée..
    11. Nous demandons que lorsque des personnes trans* et/ou non-binaires sont placées dans des lieux de privation de liberté – notamment les centres de détention pénale ou administrative ou dans des lieux d’accueil en tant que personnes avec un parcours migratoire – elles puissent faire le choix d’être placées dans le secteur souhaité, et que pendant la privation de liberté, elles soient protégées (sans recours à l’isolement), qu’elles puissent poursuivre les traitements, soins et opérations liés à leur transidentité et/ou non binarité, si elles le souhaitent.
  • 12. Fouilles et personnes queers
    12. Nous demandons que dans le rapport avec les autorités, lorsque les personnes LGBTQIA+ sont fouillées, elles le soient par des agent.e.x.s du genre auquel elles s’identifient ou avec lesquelles elles se sentent le plus à l’aise. Au minimum, que la question soit abordée avec les autorités au moment de la fouille.
  • 13. Infrastructures non-genrées
    13. Nous demandons l’ajout d’infrastructures non-genrées, notamment des toilettes, des vestiaires, cabines d’essayage ou espaces de bien-être, aussi bien dans les établissements et espaces publics que dans les lieux de repos/sommeil, comme à l'armée, la PC, les internats, les hôpitaux.
  • 14. Taxe rose
    14. Nous demandons l’interdiction de toute discrimination économique, entre autres « la taxe rose », et l’interdiction de la publicité fondée sur des stéréotypes liés à l’orientation sexuelle et affective, à l’identité et l’expression de genre, aux caractéristiques sexuelles et à la structure familiale.
  • 15. Liberté de foi et croyance
    15. Nous demandons l’arrêt de toutes discriminations à l’encontre des personnes LGBTQIA+ sur la base d’une doctrine religieuse et revendiquons une liberté de croyance et de culte pour toute personne, indépendamment de son orientation affective et sexuelle, ou de son identité et expression de genre.
  • 16. Conditions de travail et stigmatisation des travaillereuses du sexe LGBTQIA+
    16. Nous demandons l’amélioration des conditions de travail des travaillereuses du sexe LGBTQIA+, l’élimination de leur stigmatisation au sein des corps de police et de la justice, le respect de leurs identités et diversité, ainsi qu’un meilleur accès à la santé, sans discrimination de la part du milieu médical.
  • 17. Élimination de toute transmission du VIH d’ici 2030
    17. Nous demandons que tous les moyens financiers et politiques soient mis en place afin d’atteindre l’objectif fixé par le Conseil fédéral d’éliminer toute nouvelle transmission du VIH d’ici à 2030.

Migration :

5 revendications (de 40 à 44)

Pour une politique migratoire qui protège les personnes LGBTQIA+ et leur permette de trouver la sécurité à leur arrivée en Suisse.

 

Pour la prise en compte des multiples réalités, configurations familiales et modes de relation des personnes LGBTIQA+ issues de la migration forcée.

 

Pour la reconnaissance des enjeux structurels et des vulnérabilités multiples au croisement des discriminations.

  • 1. Extension 261 bis à l'identité de genre
    1. Nous demandons l’inclusion de l’identité et de l’expression de genre, des caractéristiques sexuelles, de l’orientation affective et de la structure familiale dans la norme antiraciste, en précisant que la supposition d’appartenance à une communauté suffit (art. 261bis CP).
  • 2. Statistiques nationales agressions LGBT
    2. Nous demandons des statistiques nationales et cantonales sur le nombre et les caractéristiques des agressions contre les personnes LGBTQIA+ ainsi que la création d’un observatoire sur les violences à l’encontre des personnes LGBTQIA+.
  • 3. Caractère homophobe, transphobe des agressions
    3. Nous revendiquons que le pouvoir judicaire prenne en compte le caractère homophobe et transphobe lors d'agressions physiques ou verbales et ne les reclasse pas en simples diffamations, calomnies ou injures.
  • 4. Protection contre discrimination au travail, inscription dans la loi sur l’égalité, à côté du genre.
    4. Nous demandons une protection contre la discrimination sur la base de l'orientation sexuelle et affective au travail, par l'ajout de cette catégorie dans la loi fédérale sur l'égalité (aux côtés du genre).
  • 5. Interdiction traitement altération caractères sexuels
    5. Nous demandons l’interdiction de tout traitement visant à altérer les caractères sexuels de personnes intersexuées sans leur consentement et sans nécessité vitale, dans la mesure où ces pratiques doivent être reconnues comme des mutilations génitales.
  • 6. Fonds pour intersexes mutilés
    6. Nous demandons la création d’un fonds fédéral spécifiquement dédié au dédommagement des personnes ayant subi des mutilations génitales ou des opérations non souhaitées. Même si elles sont encore considérées par la justice et la médecine comme nécessaires pour correspondre à leurs anciennes exigences, juridiques et médicales.
  • 7. Prolongation délai prescription pour mutilations génitales
    7. Nous demandons la prolongation du délai de prescription pénal pour mutilations génitales (y compris intersexes) à 20 ans après que le dernier acte ait été commis et jusqu'aux 30 ans révolus de la victime.
  • 8. Mise en place politiques préventions pour toute personne queer
    8. Nous demandons la mise en place de politiques de prévention contre les violences à l’encontre des communautés LGBTQIA+ notamment dans toute structure scolaire, sportive, culturelle, sociale, médicale, carcérale, policière, religieuse ainsi que tout lieu d’accueil des personnes avec parcours migratoire forcé ou non, des aîné.e.x.s, des personnes à mobilité réduite, des personnes neurodivergentes, des personnes avec une déficience intellectuelle, et des personnes avec un handicap sensoriel, des victimes de violences domestiques, et pour le placement des jeunes, visant non seulement les bénéficiaires de ces services et leur famille, mais aussi le personnel encadrant desdites structures.
  • 9. Politique prévention violences LGBT des jeunes et un poste pour cela (DIP/SSEJ)
    9. Nous demandons une politique forte de prévention des violences et des discriminations à l'égard des jeunes personnes LGBTQIA+ et la mise en place d'un poste dédié à ces questions dans les départements d'instruction publique et de formation de chaque canton, ainsi que dans les départements de santé, duquel relèvent les cours d’éducation sexuelle prodigués dans les écoles obligatoires.
  • 10. Mise en pratique réelle cours stéréotypes de genre à l'école
    10. Nous demandons une mise en pratique réelle et systématique des cours de sensibilisation sur les stéréotypes de genre prévus dans le PER, afin de prévenir les phénomènes d'harcèlement entre pairs à l'école, le plus souvent liés à ces stéréotypes de genre.
  • 11. Protection Trans et non-binaires dans prison, armée..
    11. Nous demandons que lorsque des personnes trans* et/ou non-binaires sont placées dans des lieux de privation de liberté – notamment les centres de détention pénale ou administrative ou dans des lieux d’accueil en tant que personnes avec un parcours migratoire – elles puissent faire le choix d’être placées dans le secteur souhaité, et que pendant la privation de liberté, elles soient protégées (sans recours à l’isolement), qu’elles puissent poursuivre les traitements, soins et opérations liés à leur transidentité et/ou non binarité, si elles le souhaitent.
  • 12. Fouilles et personnes queers
    12. Nous demandons que dans le rapport avec les autorités, lorsque les personnes LGBTQIA+ sont fouillées, elles le soient par des agent.e.x.s du genre auquel elles s’identifient ou avec lesquelles elles se sentent le plus à l’aise. Au minimum, que la question soit abordée avec les autorités au moment de la fouille.
  • 13. Infrastructures non-genrées
    13. Nous demandons l’ajout d’infrastructures non-genrées, notamment des toilettes, des vestiaires, cabines d’essayage ou espaces de bien-être, aussi bien dans les établissements et espaces publics que dans les lieux de repos/sommeil, comme à l'armée, la PC, les internats, les hôpitaux.
  • 14. Taxe rose
    14. Nous demandons l’interdiction de toute discrimination économique, entre autres « la taxe rose », et l’interdiction de la publicité fondée sur des stéréotypes liés à l’orientation sexuelle et affective, à l’identité et l’expression de genre, aux caractéristiques sexuelles et à la structure familiale.
  • 15. Liberté de foi et croyance
    15. Nous demandons l’arrêt de toutes discriminations à l’encontre des personnes LGBTQIA+ sur la base d’une doctrine religieuse et revendiquons une liberté de croyance et de culte pour toute personne, indépendamment de son orientation affective et sexuelle, ou de son identité et expression de genre.
  • 16. Conditions de travail et stigmatisation des travaillereuses du sexe LGBTQIA+
    16. Nous demandons l’amélioration des conditions de travail des travaillereuses du sexe LGBTQIA+, l’élimination de leur stigmatisation au sein des corps de police et de la justice, le respect de leurs identités et diversité, ainsi qu’un meilleur accès à la santé, sans discrimination de la part du milieu médical.
  • 17. Élimination de toute transmission du VIH d’ici 2030
    17. Nous demandons que tous les moyens financiers et politiques soient mis en place afin d’atteindre l’objectif fixé par le Conseil fédéral d’éliminer toute nouvelle transmission du VIH d’ici à 2030.

International :

4 revendications (de 45 à 48)

Pour une politique internationale proactive de la Suisse en faveur des droits et de la protection des personnes LGBTQIA+ autour du monde.​

  • 1. Extension 261 bis à l'identité de genre
    1. Nous demandons l’inclusion de l’identité et de l’expression de genre, des caractéristiques sexuelles, de l’orientation affective et de la structure familiale dans la norme antiraciste, en précisant que la supposition d’appartenance à une communauté suffit (art. 261bis CP).
  • 2. Statistiques nationales agressions LGBT
    2. Nous demandons des statistiques nationales et cantonales sur le nombre et les caractéristiques des agressions contre les personnes LGBTQIA+ ainsi que la création d’un observatoire sur les violences à l’encontre des personnes LGBTQIA+.
  • 3. Caractère homophobe, transphobe des agressions
    3. Nous revendiquons que le pouvoir judicaire prenne en compte le caractère homophobe et transphobe lors d'agressions physiques ou verbales et ne les reclasse pas en simples diffamations, calomnies ou injures.
  • 4. Protection contre discrimination au travail, inscription dans la loi sur l’égalité, à côté du genre.
    4. Nous demandons une protection contre la discrimination sur la base de l'orientation sexuelle et affective au travail, par l'ajout de cette catégorie dans la loi fédérale sur l'égalité (aux côtés du genre).
  • 5. Interdiction traitement altération caractères sexuels
    5. Nous demandons l’interdiction de tout traitement visant à altérer les caractères sexuels de personnes intersexuées sans leur consentement et sans nécessité vitale, dans la mesure où ces pratiques doivent être reconnues comme des mutilations génitales.
  • 6. Fonds pour intersexes mutilés
    6. Nous demandons la création d’un fonds fédéral spécifiquement dédié au dédommagement des personnes ayant subi des mutilations génitales ou des opérations non souhaitées. Même si elles sont encore considérées par la justice et la médecine comme nécessaires pour correspondre à leurs anciennes exigences, juridiques et médicales.
  • 7. Prolongation délai prescription pour mutilations génitales
    7. Nous demandons la prolongation du délai de prescription pénal pour mutilations génitales (y compris intersexes) à 20 ans après que le dernier acte ait été commis et jusqu'aux 30 ans révolus de la victime.
  • 8. Mise en place politiques préventions pour toute personne queer
    8. Nous demandons la mise en place de politiques de prévention contre les violences à l’encontre des communautés LGBTQIA+ notamment dans toute structure scolaire, sportive, culturelle, sociale, médicale, carcérale, policière, religieuse ainsi que tout lieu d’accueil des personnes avec parcours migratoire forcé ou non, des aîné.e.x.s, des personnes à mobilité réduite, des personnes neurodivergentes, des personnes avec une déficience intellectuelle, et des personnes avec un handicap sensoriel, des victimes de violences domestiques, et pour le placement des jeunes, visant non seulement les bénéficiaires de ces services et leur famille, mais aussi le personnel encadrant desdites structures.
  • 9. Politique prévention violences LGBT des jeunes et un poste pour cela (DIP/SSEJ)
    9. Nous demandons une politique forte de prévention des violences et des discriminations à l'égard des jeunes personnes LGBTQIA+ et la mise en place d'un poste dédié à ces questions dans les départements d'instruction publique et de formation de chaque canton, ainsi que dans les départements de santé, duquel relèvent les cours d’éducation sexuelle prodigués dans les écoles obligatoires.
  • 10. Mise en pratique réelle cours stéréotypes de genre à l'école
    10. Nous demandons une mise en pratique réelle et systématique des cours de sensibilisation sur les stéréotypes de genre prévus dans le PER, afin de prévenir les phénomènes d'harcèlement entre pairs à l'école, le plus souvent liés à ces stéréotypes de genre.
  • 11. Protection Trans et non-binaires dans prison, armée..
    11. Nous demandons que lorsque des personnes trans* et/ou non-binaires sont placées dans des lieux de privation de liberté – notamment les centres de détention pénale ou administrative ou dans des lieux d’accueil en tant que personnes avec un parcours migratoire – elles puissent faire le choix d’être placées dans le secteur souhaité, et que pendant la privation de liberté, elles soient protégées (sans recours à l’isolement), qu’elles puissent poursuivre les traitements, soins et opérations liés à leur transidentité et/ou non binarité, si elles le souhaitent.
  • 12. Fouilles et personnes queers
    12. Nous demandons que dans le rapport avec les autorités, lorsque les personnes LGBTQIA+ sont fouillées, elles le soient par des agent.e.x.s du genre auquel elles s’identifient ou avec lesquelles elles se sentent le plus à l’aise. Au minimum, que la question soit abordée avec les autorités au moment de la fouille.
  • 13. Infrastructures non-genrées
    13. Nous demandons l’ajout d’infrastructures non-genrées, notamment des toilettes, des vestiaires, cabines d’essayage ou espaces de bien-être, aussi bien dans les établissements et espaces publics que dans les lieux de repos/sommeil, comme à l'armée, la PC, les internats, les hôpitaux.
  • 14. Taxe rose
    14. Nous demandons l’interdiction de toute discrimination économique, entre autres « la taxe rose », et l’interdiction de la publicité fondée sur des stéréotypes liés à l’orientation sexuelle et affective, à l’identité et l’expression de genre, aux caractéristiques sexuelles et à la structure familiale.
  • 15. Liberté de foi et croyance
    15. Nous demandons l’arrêt de toutes discriminations à l’encontre des personnes LGBTQIA+ sur la base d’une doctrine religieuse et revendiquons une liberté de croyance et de culte pour toute personne, indépendamment de son orientation affective et sexuelle, ou de son identité et expression de genre.
  • 16. Conditions de travail et stigmatisation des travaillereuses du sexe LGBTQIA+
    16. Nous demandons l’amélioration des conditions de travail des travaillereuses du sexe LGBTQIA+, l’élimination de leur stigmatisation au sein des corps de police et de la justice, le respect de leurs identités et diversité, ainsi qu’un meilleur accès à la santé, sans discrimination de la part du milieu médical.
  • 17. Élimination de toute transmission du VIH d’ici 2030
    17. Nous demandons que tous les moyens financiers et politiques soient mis en place afin d’atteindre l’objectif fixé par le Conseil fédéral d’éliminer toute nouvelle transmission du VIH d’ici à 2030.
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